Jean Asselborn à la Conférence internationale des donateurs pour l'État palestinien

Le 17 décembre 2007, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, a participé à Paris à la Conférence internationale des donateurs pour l'État palestinien.

Cette conférence internationale des donateurs était la plus large consacrée aux territoires palestiniens depuis la conférence organisée à Paris en 1996. Environ 90 délégations étaient présentes, dont les acteurs politiques clés du processus de paix, les pays susceptibles de contribuer de façon significative, la Commission européenne, les institutions financières internationales et régionales ainsi que les Nations unies.

La conférence avait pour but de mobiliser les donateurs, dans la continuité de la conférence d'Annapolis, et de fournir un soutien financier et politique à l'Autorité palestinienne. Ce soutien devra lui permettre de se doter des capacités de construire un État viable. Il a notamment été insisté sur l'urgence de stabiliser l'économie palestinienne et de mettre en œuvre sur le terrain des mesures rapides et efficaces qui amélioreront la vie quotidienne des Palestiniens tant en Cisjordanie que dans la bande de Gaza.

Lors de la Conférence du 17 décembre, des annonces de dons pour un total de 7,4 milliards de dollars ont été faites par les États participants.

Le Grand-Duché de Luxembourg a annoncé une aide globale de 21 millions d'euros pour les années 2008-2010. Ceci corrobore l'effort consenti en 2007, qui avait déjà représenté une augmentation de près de 33 % de l'enveloppe par rapport à 2006. Cet engagement financier sera consacré à la coopération multilatérale, à l'assistance bilatérale véhiculée à travers les nouveaux mécanismes dont la création est prévue dès l'année prochaine, à des opérations d'assistance humanitaire et d'urgence, ainsi que pour appuyer les projets d'ONG luxembourgeoises actives sur le terrain.

Lors de son intervention à la Conférence, le ministre Asselborn a déclaré: "le soutien financier de la communauté internationale n'aura qu'un impact limité en l'absence de mesures pour faciliter le libre mouvement des personnes et de marchandises dans les territoires palestiniens. J'ose donc espérer que les engagements qui seront pris aujourd'hui par la communauté de donateurs puissent être mis en œuvre avec le plein appui de tous les partis et sans obstacles sur le terrain." Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a également insisté sur le rôle politique de l'Union européenne dans la relance du processus de paix suite à la réunion d'Annapolis.

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)

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