Jean-Claude Juncker aux réunions des ministres des Finances du G7 et du Fonds monétaire international

Le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, en sa qualité de président de l’Eurogroupe, a assisté aux réunions des ministres des Finances du G7 et du Comité monétaire et financier international du Fonds monétaire international (FMI), les 13 et 14 avril 2007 à Washington.

Lors de la réunion du G7, les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales ont souligné qu’en dépit de risques continus, les perspectives pour la croissance économique mondiale restent favorables avec un taux de croissance de 5,4 % en 2006. Il s’agit en effet de l’expansion la plus soutenue des 30 dernières années.

Pour Jean-Claude Juncker, cette croissance est plus équilibrée entre les régions du monde que dans le passé, la zone Euro affichant elle-même ses meilleurs résultats depuis 6 ans. Pour 2007, la croissance en zone Euro devrait être "égale à celle du Japon et supérieure à celle des États-Unis d’Amérique."

L’analyse de l’Eurogroupe montre également que la croissance actuelle n’est pas uniquement basée sur des facteurs cycliques, mais qu’il y a "un aspect structurel significatif" obtenu grâce à la "mise en œuvre de réformes structurelles dans les marchés du travail, des produits et des services financiers."

Le président de l’Eurogroupe a rappelé que les efforts en matière de réformes structurelles devront continuer, notamment "dans le contexte de la forte croissance actuelle et des défis à moyen terme, notamment le vieillissement des populations." Pour Jean-Claude Juncker "la consolidation budgétaire reste essentielle pour développer des politiques adaptées, accélérer la consolidation et atteindre la durabilité des finances publiques à long terme."

Jean-Claude Juncker a également annoncé que ce sujet figurera à l’ordre du jour de la prochaine réunion de l’Eurogroupe qui aura lieu le 20 avril 2007 à Berlin.

Pour ce qui est des taux de change, le G7 réaffirme que "les taux doivent refléter les données économiques fondamentales et que la volatilité excessive et des mouvements désordonnés sont indésirables pour la croissance économique."

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)

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