Accident aérien: suite de l'enquête

Les travaux d’investigation sur l’accident du Fokker 50 de Luxair survenu le 6 novembre à l’approche de l’aéroport de Findel se poursuivent.

La première phase a consisté à examiner l’épave sur les lieux de l’accident et à procéder aux relevés nécessaires.

L’épave du Fokker a ensuite été transportée dans un hangar de l’aéroport qui lui est réservé et qui a été scellé par les autorités judiciaires.

Les deux enregistreurs de vol ont été lus et leur exploitation est en cours. Certains points demandent encore à être validés. Les résultats acquis ont cependant conduit à prélever différents éléments sur l’épave qui seront examinés, pour les uns chez leurs constructeurs et pour les autres dans des laboratoires d’Etat en la présence permanente des membres de la commission d’enquête et de l’expert judiciaire.

Un rapport préliminaire strictement factuel sera publié dans les semaines à venir. Il est prématuré à ce stade d’avancer un scénario du déroulement de l’accident.

Les travaux de la commission d’enquête sont organisés dans le respect des dispositions de l’Annexe 13 à la Convention de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale. Elle s’appuie sur les moyens et experts du bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) français. Les Pays-Bas participent à l’enquête en tant qu’Etat constructeur de l’avion. L’Allemagne qui déplore de nombreuses victimes a dépêché des observateurs. Pour autant que de besoin, des ingénieurs et des pilotes de l’exploitant LUXAIR, du constructeur de l’avion Fokker et des différents constructeurs des sous-ensembles de l’avion ont par ailleurs été sollicités.

L’enquête technique et l’enquête judiciaire se coordonnent de manière étroite, dans le respect de leurs procédures et de leurs objectifs respectifs.

Transmis par le SIP sur demande du Parquet et de la commission d’enquête technique

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