Visite de travail de Lars Danielsson, secrétaire d'État auprès du Premier ministre de Suède

Nicolas Schmit, ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, a reçu, le 7 mars 2005 à Luxembourg, le secrétaire d'État auprès du Premier ministre de Suède, Lars Danielsson.

Les discussions ont porté essentiellement sur la préparation du prochain Conseil européen qui aura lieu les 22 et 23 mars à Bruxelles.

Stratégie de Lisbonne

Parmi les dossiers importants à l'ordre du jour de la Présidence, les deux ministres ont discuté tout particulièrement de la stratégie de Lisbonne. L’objectif de ce processus est de donner à l’Union européenne les moyens de devenir une société de la connaissance avec une économie compétitive, qui puisse en même temps répondre aux attentes sociales et environnementales des citoyens.

Lors de ce Conseil européen, la Présidence luxembourgeoise procédera à l’examen à mi-parcours de ce processus sur la base d’un rapport d’orientation de la Commission. Il s’agira de relancer la stratégie, articulée autour des trois piliers économique, social et environnemental, en identifiant un nombre limité de priorités. La simplification de la gestion du processus de Lisbonne permettra aux citoyens, comme aux acteurs politiques, économiques et sociaux, de mieux percevoir ses enjeux.

A ce sujet, Nicolas Schmit a déclaré que "c'est un moment important pour la Présidence luxembourgeoise mais également pour l'Europe en général. C'est un moment test pour la capacité européenne d'engager ou de poursuivre plus activement un processus de réforme économique et sociale dans le chemin qui a été fixé, à Lisbonne, en 2000 mais aussi à Göteborg en 2001".

Pacte de stabilité et de croissance

Il a également tenu à rappeler que le renforcement de la gouvernance économique de l’Union économique et monétaire (UEM) et la clarification de la mise en œuvre du Pacte de stabilité et de croissance constituent deux autres objectifs importants de la Présidence luxembourgeoise. "Nous sommes tous conscients de l'importance pour l'Europe de relancer son économie, renforcer sa compétitivité, d'obtenir des niveaux de croissance en générale plus élevés."

La Présidence veut mener à bonne fin l’examen du Pacte de stabilité et de croissance et souhaite arriver à un accord au Conseil européen de mars 2005. Selon le ministre luxembourgeois, "il est important que nous arrivions à conclure cette discussion. Car toute discussion qui s'éternise est une discussion trop longue et contre-productive".

Perspectives financières

Sur la question des perspectives financières, la Présidence confirme qu'elle a la ferme volonté de tout faire pour qu'en juin 2005, un accord puisse être obtenu. Pour Nicolas Schmit, "c'est une approche cohérente. On ne peut pas dire aujourd'hui que l'Europe veut relancer son économie, investir d'avantage dans l'avenir économique notamment à travers la recherche et en même temps, ne pas être capable de définir un budget européen ou des perspectives financières pour les années à venir".

Élargissement de l'Union

Finalement, lors de cette visite de travail, la question de l'élargissement de l'Union européenne a été abordée. Les deux ministres ont rappelé que l'ouverture des négociations avec la Croatie était conditionnée à l'entière coopération de ce pays avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.

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