Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a reçu le secrétaire d’État danois aux Affaires étrangères, Carsten Sondergaard, pour une réunion de travail au ministère des Affaires étrangères le 17 février 2005.
Les discussions ont essentiellement porté sur la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne et sur le futur cadre financier 2007-2013. Les questions de l’élargissement de l’Union européenne, et notamment du début des négociations d’adhésion avec la Croatie, ont également été à l’ordre du jour de l'entrevue.
Pour Nicolas Schmit, "il est très important d'arriver à un compromis en juin, à la fin de la Présidence luxembourgeoise, tout en respectant un certain nombre de principes, comme celui de la discipline budgétaire". Le ministre délégué aux Affaires étrangères a notamment déclaré que " la politique de cohésion est une traduction de la solidarité entre les différents Etats membres, pour laquelle un équilibre doit être recherché entre les nouveaux et les anciens Etats membres".
Les deux délégations ont également abordé la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne, qui doit être décidée lors du prochain Conseil européen des 22 et 23 mars 2005 à Bruxelles. Le ministre Schmit a déclaré dans ce contexte qu' "il faut renforcer la mise en oeuvre des priorités de Lisbonne et surtout améliorer la gouvernance des politiques d'emploi. Les différents échanges de vues entre la Présidence luxembourgeoise et les Etats membres, comme le Danemark, sont utiles pour que nous obtenions un accord général au Conseil européen de mars 2005. "
Quant à la réforme du pacte de stabilité et de croissance, le ministre Schmit a précisé que la Présidence luxembourgeoise souhaitait obtenir un accord dès avant le Conseil européen de mars. Or, avec la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne et les perspectives financières, "ces trois objectifs essentiels de la Présidence luxembourgeoise sont très importants pour l'image globale et la capacité décisionnelle de l'UE" a précisé Nicolas Schmit.
Enfin, les deux délégations ont également évoqué d'autres sujets comme l'élargissement de l'Union européenne et notamment la question de l'ouverture des négociations avec la Croatie.