Jean-Claude Juncker, Jean Asselborn et Jean-Louis Schiltz au 2e sommet UE-Afrique à Lisbonne

Le 2e sommet UE-Afrique s’est déroulé les 8 et 9 décembre à Lisbonne et a abouti à un nouveau "partenariat stratégique" entre 27 pays européens et 53 pays africains.

Ce sommet, sept ans après une première édition qui s’était déroulée au Caire, a "véritablement tourné une page dans l’histoire", a déclaré José Socrates, Premier ministre portugais et président en exercice du Conseil de l’Union européenne.

Le gouvernement luxembourgeois, à travers les activités de la coopération luxembourgeoise, accorde une importance particulière à l’Afrique dans la mesure où, à l’heure actuelle, six de ses dix pays "partenaires privilégiés" se situent sur ce continent, à savoir le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Mali, la Namibie, le Niger et le Sénégal.

Pour compléter le tableau de l’engagement luxembourgeois en Afrique, il faut mentionner aussi la participation à des projets dans cinq autres pays africains, les cofinancements d’activités d’ONG luxembourgeoises par le ministère de la Coopération, ou encore, parmi d’autres, les apports d’aide humanitaire et alimentaire. Ces actions s’inscrivent prioritairement dans la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement.

Dans le même esprit de la nouvelle orientation donnée par le sommet UE-Afrique de Lisbonne, le gouvernement luxembourgeois avait déjà signé dès 2002 avec les six «partenaires privilégiés» d’Afrique des programmes indicatifs de coopération (PIC). Signés pour une durée de 4 à 5 ans, ceux-ci assurent une plus grande cohérence, une plus grande transparence et une meilleure prévisibilité, permettant ainsi d'être en symbiose avec les priorités du développement du pays partenaire.

Les PIC ouvrent ainsi un espace de dialogue politique portant sur des questions d’intérêt commun, telles que la promotion du respect des principes démocratiques, des droits de l’Homme et de l’État de droit, la bonne gouvernance ou encore la lutte contre la pauvreté. D’autres questions comme l’intégration régionale, la globalisation, la cohésion sociale ou la réduction des inégalités peuvent aussi y être abordés.

Ce furent par conséquent aussi ces sujets-là qui figuraient à l’ordre du jour des discussions bilatérales des membres du gouvernement luxembourgeois en marge du sommet. Le Premier ministre Jean-Claude Juncker et le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, ont rencontré Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, Seyni Oumarou, Premier ministre de la République du Niger, et Amadou Toumani Touré, président du Mali. Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, quant à lui, a eu des réunions bilatérales avec ses homologues Antoinette Batumubwira (République du Burundi), Antipas Mbusa Nyamwisi (République démocratique du Congo) et Akwasi Osei-Adjei (République du Ghana), président en exercice de l’Union africaine, pour des échanges de vues sur la coopération bilatérale et régionale.

(communiqué par le Service information et presse)

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